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Le principal point faible du cheval reste ses intestins. En effet, ils sont très longs (intestin grêle de 25m environ), de grande taille (colon et caecum de 30 à 40l ) et particulièrement libres dans l’abdomen. Cette combinaison de facteurs les prédisposent aux douleurs digestives, aussi appelées coliques.
Bon nombre de coliques pourront être traitées de façon médicale à l’aide par exemple d’huile de paraffine ou de perfusions. Cependant, certains types de coliques, mettant en danger la vie du cheval, nécessiteront une solution chirurgicale. En effet, l’intestin peut subir des torsions, des impactions ou des strangulations (dans le cas d’une hernie inguinale par exemple).
La castration est une intervention chirurgicale consistant à retirer les testicules d’un cheval mâle. Cela permet de rendre l’étalon stérile et par conséquent de réduire les comportements sexuels incontrôlables ou agressifs.
Il est possible d’intervenir à partir du moment où les testicules sont descendus. Cependant, plus le cheval est âgé et plus l’intervention se révélera délicate.
Cet acte chirurgical peut se réaliser en clinique ou à domicile, debout, couché à domicile ou couché au bloc chirurgical. Le choix de telle ou telle modalité se fera sous les conseils du vétérinaire qui tiendra compte de différents critères tels que l’âge du cheval ou son caractère.
Cause fréquente de contre-performances, l’appareil respiratoire peut se révéler être un point faible pour le cheval.
Grâce à une endoscopie réalisée avec un vidéo-endoscope, il est possible d’aller explorer les voies supérieures respiratoires. Cela permettra éventuellement d’y déceler diverses pathologies telles que le cornage, la mycose des poches gutturales, vérifier une suspicion d’hémorragie induite par l’effort ou bien la cause d’une toux ou d’un jetage persistant.
Qu’est-ce qu’une gastroscopie ?
La gastroscopie est un examen qui permet une visualisation directe de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum (début de l’intestin). Elle est réalisée à l’aide d’un tube flexible muni d’une caméra qui est introduit par un naseau du cheval. Cet examen n’est pas douloureux mais seulement désagréable ; il est donc réalisé sur cheval debout sous tranquillisation.
Quelles sont les indications d’une gastroscopie ?
Une gastroscopie peut être nécessaire principalement en cas de troubles de la déglutition, de bouchons œsophagiens à répétition, de perte d’appétit, d’amaigrissement, de coliques inexpliquées et/ou récurrentes, et de baisse de performance.
Comment se déroule une gastroscopie ?
Pour pouvoir visualiser la totalité de l’estomac, il est nécessaire de mettre le cheval à jeun environ douze heures avant l’examen. Lors de la consultation, le vétérinaire vous pose dans un premier temps des questions concernant l’historique médical de votre cheval. Le cheval est ensuite tranquillisé. Puis le gastroscope est introduit par un naseau et poussé jusqu’à l’estomac. La totalité de l’estomac et le début de l’intestin sont alors examinés. L’œsophage est observé en dernier en ressortant le gastroscope. Tout au long de l’examen, les images sont transmises sur un grand écran : vous pouvez donc les regarder en même temps que le vétérinaire.
Quelles affections peuvent être diagnostiquées grâce à une gastroscopie ?
Lors d’une gastroscopie, les principales anomalies qui peuvent être mises en évidence sont les suivantes : anomalie de conformation (œsophage surtout), ulcères (estomac surtout), surcharge alimentaire, masses (tumeur, abcès, granulomes…), défaut de contraction. Lorsqu’un traitement est mis en place, en particulier pour les ulcères gastriques, des gastroscopies de contrôle sont fortement recommandées.
Le cheval de sport est particulièrement sollicité au niveau locomoteur, ce qui par conséquent peut engendrer quelques gênes
telles que des boiteries.
L’examen orthopédique consiste donc à localiser la gêne et à en identifier la cause.
Il est composé de deux phases principales:
l’examen statique qui consiste à observer les aplombs du cheval, détecter des zones de chaleur ou de douleur par exemple; et l’examen dynamique qui consiste à observer le cheval en mouvement, sur terrain dur puis sur terrain mou, en ligne droite et en cercle.
Lors de ce dernier, on effectuera aussi des flexions qui permettront de localiser peut-être plus précisément l’origine d’une boiterie.
L’examen orthopédique pourra être complété par un examen radiologique et/ou échographique. Le premier permettra d’observer plus précisément les os et articulations, le second les tissus mous: tendons, ligaments, etc…
Les dents du cheval ont une croissance continue pour compenser l’usure naturelle dûe à la mastication.
Cependant, on peut noter que régulièrement des défauts d’usure peuvent entrainer différentes pathologies telles qu’un amaigrissement ou tout simplement des rétivités à la monte.
En effet, ce défaut d’usure des tables dentaires que l’on nomme surdents correspond en réalité à la formation de crêtes d’émail, qui à terme entrainent des blessures à l’intérieur des joues ou sur le coté de la langue.
Le cheval aura donc plus de difficultés à mastiquer et associant la douleur au fait de manger, peut aller jusqu’à cesser de s’alimenter.
Il est également possible d’observer ce qu’on peut appeler des dents de loup. Ce sont des dents qui peuvent être de taille et de formes différentes, placées devant les prémolaires.
Elles font leur éruption entre 6 mois et 1 an généralement, sont situées près de l’emplacement du mors et par conséquent deviennent gênantes lors du débourrage.
Ces dents étant petites par rapport au reste de la dentition elles sont très sensibles et le cheval associant sa douleur au mors pourra développer des rétivités à la monte.
Pour contrer ces petits défauts, il est recommandé d’effectuer un examen dentaire du cheval tous les 12 à 24 mois environ.
Dans le premier cas, un râpage dentaire sera effectué pour éliminer les surdents et niveller les tables dentaires.
Dans le second, l’extraction des dents de loup sera fortement conseillée.
Une hospitalisation peut être nécessaire, que ce soit pour une chirurgie dite de convenance comme une castration ou pour une chirurgie d’urgence en cas de coliques.
Dans le premier cas, les chevaux sont pris en charge la veille de l’intervention afin d’effectuer les examens pré-opératoires (prise de sang, examen effectué par l’anesthésiste, etc…).
En cas d’urgence, votre cheval peut être pris en charge à toute heure en contactant notre vétérinaire de garde.
La Clinique est équipée de 11 boxes d’hospitalisation.
La Clinique est équipée du matériel nécessaire aux analyses sanguines standard équines.
Les plus courantes sont la Numération Formule Sanguine et la Biochimie.
La première permet d’effectuer le comptage des globules blancs Lymphocytes, leucocytes, PMN) et rouges (Hématies, Réticulocytes..). La seconde permet d’évaluer l’état de santé général, d’évaluer le fonctionnement d’organes et par conséquent d’en déceler une éventuelle lésion.
La Clinique réalise également des examens coprologiques permettant de mettre en évidence un éventuel parasitisme digestif de votre équidé.
Pour cela, il suffira de fournir un échantillon de crottin frais, qui n’aura pas été en contact avec le sol, emballé dans un sac type congélation identifié au nom du cheval et nom du propriétaire et conservé au réfrigérateur dans l’attente d’être déposé à la clinique.
Les analyses complémentaires comme la PCR ou les sérologies sont envoyées à des laboratoires partenaires agréés.
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